La Coopérative de Ménilmontant

 

Parce que c'est le modèle commercial qui demande le moins d'investissement initial pour atteindre un équilibre économique rapide.

Parce que cette activité nous permet d'entretenir un lien concret avec les combats politiques dans lesquels nous sommes investi-es (luttes sociales, anti-impérialisme, écologie, etc).

Parce que nous ne voulons plus financer les grandes enseignes de distribution.

Parce que c’est un point d’ancrage durable dans le quartier que nous investissons, un véritable lieu permettant de réfléchir, de créer, de s’organiser.

Les sociétaires ont accès à l’épicerie où ils trouvent des produits en moyenne 20% moins chers que dans la grande distribution pour des produits de qualité.

La fonctionnement de l’épicerie est assuré bénévolement par les sociétaires à raison d’une journée par mois, temps qui peut être aménagé suivant les besoins de chacun-es.

Ce modèle permet de rendre accessibles des produits de meilleure qualité sans que cela se fasse au détriment des agricultrices et agriculteurs.

Dans un premier temps, les quelque 300 références sont achetées à 3 grossistes militants, permettant de proposer rapidement l’ensemble des produits de consommation courante.

Peu à peu ces produits sont échangés avec d’autres directement achetés aux producteurs sur proposition des sociétaires. Chaque sociétaire décide des produits qu’il veut voir en rayon.

Certains produits sont en lien direct avec les luttes que nous soutenons : paysans de la Confédération Paysanne, huile d’olive de Palestine, café du Chiapas, pâtes cultivées sur les terres réquisitionnées à la mafia dans la région de Naples, produits issus d’usines reprises en coopératives par leurs ouvrier-es (le thé Scop-ti, les savons et produits d’entretien Vio.ME). 

On commence par les produits non périssables avec une livraison par mois, puis on ajoute les produits frais livrés une fois par semaine lorsque les choses tournent bien et que l’économie le permet.

En plus de la partie épicerie, le local met à disposition de ses sociétaires des moyens d’impression, et permet d'y tenir des réunions, des formations et des rencontres en dehors des horaires d’ouverture. Un rayon est consacré au matériel militant  : livres, affiches, stickers, t-shirts… dont la vente permet de soutenir et faire connaître les initiatives dont nous nous sentons proches. 

Chaque fin d’année, les membres se réunissent pour décider ensemble de la façon dont sera dépensé le “trop-perçu”, c’est-à-dire l’argent qui reste une fois que les comptes de l’année sont clôturés. Cet argent peut être reversé aux sociétaires de la coopérative au prorata de leur dépenses dans l’épicerie (historiquement, c’est ce qu’on appelle la “ristourne”), être réinvesti dans de l’équipement, ou être consacré à financer de l’activité militante. Idéalement, les trois. Reste à déterminer dans quelles proportions. 

Peu à peu l'épicerie devient autosuffisante économiquement et permet de reporter les cotisations sur le développement d'autres projets, l'achat de matériel, la location de nouveaux espaces…

Cet investissement donne une voix lors des assemblées mensuelles et annuelles,

donne accès aux produits de l’épicerie à prix coûtant et aux moyens mis à disposition par la coopérative (espaces, matériel et réseau). 

La plateforme Opencollective a été choisie pour centraliser les dons et cotisations. Cette plateforme développée en open source par des activistes américains a pour avantages de pouvoir cotiser de manière anonyme et d’être entièrement transparente. Chaque sociétaire peut ainsi avoir accès aux finances de l’organisation en temps réel, sans avoir à consulter la personne chargée de la comptabilité. 

Vous pouvez dès à présent cotiser et deviendrez sociétaire.