Cette caisse est un outil solidaire pour soutenir les militant.e.s inculpé.e.s suite à des actions menées contre le projet écocidaire du 2ième Lyon-Turin.
Un projet qui défigure la montagne et épuise les ressources en eau, et ce dès maintenant !
260 kilomètres de tunnels à travers les massifs de la Chartreuse, de Belledonne, du Mont Cenis : voilà l’objectif titanesque. Mais c’est aussi des dizaines de ponts, des millions de m3 de remblais qui vont défigurer les vallées. C’est un chantier démesuré, qui ne répond à aucun besoin. Les travaux de reconnaissance ont déjà démarré en Maurienne (France) et dans le Val de Suse (Italie) alors même que le financement du projet n’est même pas assuré jusqu’à son terme. Leurs conséquences à venir ? La destruction de zones humides, de forêts, et l’artificialisation de 1500 hectares de terres agricoles. Déjà, la dévastation de la montagne est telle qu’au-dessus des chantiers les sources se sont taries. Nos montagnes s’assèchent pour des tunnels inutiles !
Inutile ?
Depuis 1994 le transport de marchandises stagne, et les voyageurs ne sont guère plus nombreux. Les experts prévoyaient une explosion des trafics qui ne s’est jamais réalisée. Ces prévisions ont justifié, dans les années 1990, le lancement de ce projet gigantesque : le coût total dépasse les 30 milliards d’euros pour transporter des marchandises qui devraient déjà transiter par la voie existante, et ce depuis longtemps. En 2023, en pleine urgence climatique, tout le monde comprend désormais le non sens d’un tel projet : les priorités, partagées à tous les niveaux, se focalisent désormais sur la relocalisation des activités (et donc la diminution des trafics de marchandises) et sur l’investissement dans le réseau ferroviaire actuel qui souffre d’une grande vétusté. Les villes de Lyon, Turin, Annecy, Grenoble sont toutes officiellement opposées au projet. L’Etat français lui-même semble changer d’avis : dans ses rapports de 2018 et 2023, le Conseil d’Orientation des Infrastructures recommande l’usage de la ligne existante. Pourquoi s’acharner à poursuivre ce projet ?
Des militant.e.s engagé.e.s contre ce projet écocidaire à soutenir !
Depuis août 2022, la lutte contre le projet de 2ième Lyon Turin s’est intensifiée en France comme en Italie. Des militant.e.s et opposant.e.s sont inquiété.e.s et réprimé.e.s avec des amendes, des rappels à la loi, des gardes à vue, des convocations devant les tribunaux. L’écologie devient un délit et un crime. Au contraire, celleux qui défendent les biens communs, la collectivité, le vivant forment une association de bienfaiteurs et bienfaitrices. Suite à une action de blocage en 2022, deux militants sont poursuivis en justice. Afin de les aider à payer les frais de justice, d'avocats, ou encore les amendes, une caisse de solidarité a été mise en place. En effet, les frais engagés et les amendes sont vertiginieux. Prendre en charge collectivement la défense des activistes est la preuve de notre solidarité dans ces moments parfois si difficiles.
POUR LUTTER CONTRE LA REPRESSION, SOUTENONS LES MILITANT.E.S INCULPE.E.S !
Philippe Delhomme passera en procès en février et avril 2025 après avoir appelé à saboter les chantiers du Lyon-Turin. Soutenons-le collectivement !